Tuesday, January 27, 2015

Le 26 janvier 2015. Le monde vient de perdre un grand chef d'Etat féministe.



La vieillesse est un naufrage.
- Charles de Gaulle.

I know this is painful for the ladies to hear, but if you get married, you have accepted the headship of a man, your husband. Christ is the head of the household, and the husband is the head of the wife, and that's the way it is, period.
- Pat Robertson.

Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe.
- Sacha Guitry.

Christine Lagarde, calée dans le voluptueux fauteuil où naguère s'enfonçaient les fesses de Dominique Strauss-Kahn, vient de rendre un vibrant hommage à Abdallah, monarque d'Arabie Saoudite disparu vendredi dernier, le qualifiant de "grand défenseur des femmes" (quoique "discret"…).

Cette déclaration ne fera sans doute pas que des heureuses dans les pays moins sablonneux que ce royaume. Mais sont à éviter deux écueils.

On conçoit mal des Juifs exprimant leur approbation du bilan d'Hitler ou de Mussolini, mais, en l'occurrence, il a fallu, paradoxalement, une vraie femme, haut placée, pour saluer la mémoire du dirigeant d'un pays où les femmes sont, notamment, interdites de volant. Les machistes pourraient donc être tentés, précisément, d'attribuer une telle louange à la stupidité con-génitale des femmes.

D'autre part, honnie soit l'idée que la directrice du Fonds monétaire international s'est livrée, afin de conserver les bonnes grâces des dirigeants d'un état pétrolier ami, à une sordide manœuvre de lèche-bottisme, pardon, de lèche-babouchisme. Un tel cynisme serait malséant dans ces tristes circonstances.

L'explication de cette regrettable sortie est beaucoup plus prosaïque.

La crinière blanche de madame Lagarde est l'évident symptôme de vieillissement prématuré. Nous sommes donc tout simplement en présence d'un cas de sénilité caractérisée. Faut-il d'ailleurs rappeler que, il n'y a pas si longtemps, dans le climat de crise financière qui a débuté en 2008, elle prônait, en matière économique, le protectionnisme, lequel serait, parfois, un "mal nécessaire"?

L'alzheimer ne pardonne pas.

LP

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