Wednesday, October 3, 2018

Elections québécoises de 2018 : la chute du Dr Knock.



Le 3 octobre 2018.

Je n'ai jamais marchandé mes valeurs et mes principes.
- Philippe Couillard.

A la fin de la campagne, "Sheikh" Philippe Ibn Couillard refusait de répondre aux questions des médias concernant les différents scénarios possibles des élections (gouvernements minoritaires CAQ, PLQ, etc.)  en répétant, avec son insolence de marchand de tapis, son slogan "je vais gagner".

Avec la cuisante défaite de son parti le 1er octobre, il déclare se livrer dans les prochains jours à une courte réflexion quant à son avenir. De nombreuses et alléchantes voies s'ouvrent à lui.

S'il démissionne de son poste de chef de parti, et probablement de son siège de député, il pourra opter pour un retour à la médecine, ce qui lui permettra de se refaire financièrement et d'augmenter son budget alimentaire hebdomadaire, lequel, bien entendu, est pour l'instant plafonné à 75$. (En effet, si on l'en croit, son patrimoine ne s'élève qu'à un piètre 450 000$...). Mais où?

Peut-être à Jersey : il fut naguère un bon client d'une de ses banques. Et il pourra jouer les Victor Hugo en exil.

Ou mieux encore, en Arabie séoudite, où il est bien en vue; il pourra présenter, en personne, au palais royal de Riyad son rapport complet de gestion de sa wilayah pour les 4 dernières années. Tout en rouvrant son compte bancaire dans son île anglo-normande préférée, mais attention : toutes ses transactions seront certainement soumises à l'approbation préalable de la députée libérale et avocate fiscaliste, Marwah Rizqy, l'inquisitive pourfendeuse des paradis fiscaux. C'est comme en médecine : il vaut mieux prévenir que guérir.

Mais ayons un mot de consolation pour l'actuel patron de Gaetan Barrette.

Après avoir été le majordome des monarques séoudiens, il était rodé pour devenir le maître d'hôtel d'Ottawa, et le séide des gourous religieux. Lui qui, au pouvoir, a soutenu les ghettos et l'emprisonnement dans des geôles textiles des fillettes musulmanes nubiles à 9 ans (à l'exemple d'Aïcha), il peut voir dans la ghetthoisation du parti libéral du Québec la concrétisation de son idéal social.

Et en politique québécoise, les perdants ne sont exposés ni à la flagellation ni à la décapitation.

LP

PS. L'ALENA est mort, vive l'AEUMC!

Quelle misère démagogique de voir les quatre partis représentés à l'assemblée nationale vouer aux gémonies le nouvel accord qui maintient, en substance, la scélérate gestion de l'offre au Canada, en dépit d'une modeste brèche. Les politiciens en remettent une couche sur la tartine en osant parler de capitulation canadienne, même si le consommateur canadien peut, au mieux, désormais espérer payer son beurre un peu moins cher. Mais vu que les culs-terreux concernés ont l'outrecuidance de meugler pour des indemnisations étatiques, il n'y a pas de quoi en faire tout un fromage. D'une manière ou d'une autre, les propriétaires bovins continueront de boire du petit lait et le contribuable canadien demeure le dindon de la farce et l'inépuisable vache à lait.


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