Je n'ai jamais marchandé mes valeurs et mes principes.
- Philippe Couillard.
A la fin de la
campagne, "Sheikh" Philippe Ibn Couillard refusait de répondre aux
questions des médias concernant les différents scénarios possibles des
élections (gouvernements minoritaires CAQ, PLQ, etc.) en répétant, avec son insolence de marchand de
tapis, son slogan "je vais gagner".
Avec la cuisante
défaite de son parti le 1er octobre, il déclare se livrer dans les prochains
jours à une courte réflexion quant à son avenir. De nombreuses et alléchantes
voies s'ouvrent à lui.
S'il démissionne de
son poste de chef de parti, et probablement de son siège de député, il pourra
opter pour un retour à la médecine, ce qui lui permettra de se refaire
financièrement et d'augmenter son budget alimentaire hebdomadaire, lequel, bien
entendu, est pour l'instant plafonné à 75$. (En effet, si on l'en croit, son
patrimoine ne s'élève qu'à un piètre 450 000$...). Mais où?
Peut-être à Jersey :
il fut naguère un bon client d'une de ses banques. Et il pourra jouer les
Victor Hugo en exil.
Ou mieux encore, en
Arabie séoudite, où il est bien en vue; il pourra présenter, en personne, au
palais royal de Riyad son rapport complet de gestion de sa wilayah pour les 4
dernières années. Tout en rouvrant son compte bancaire dans son île
anglo-normande préférée, mais attention : toutes ses transactions seront certainement soumises
à l'approbation préalable de la députée libérale et avocate fiscaliste, Marwah
Rizqy, l'inquisitive pourfendeuse des paradis fiscaux. C'est comme en médecine : il vaut mieux prévenir que guérir.
Mais ayons un mot de
consolation pour l'actuel patron de Gaetan Barrette.
Après avoir été le majordome
des monarques séoudiens, il était rodé pour devenir le maître d'hôtel d'Ottawa,
et le séide des gourous religieux. Lui qui, au pouvoir, a soutenu les ghettos
et l'emprisonnement dans des geôles textiles des fillettes musulmanes nubiles à
9 ans (à l'exemple d'Aïcha), il peut voir dans la ghetthoisation du parti
libéral du Québec la concrétisation de son idéal social.
Et en politique
québécoise, les perdants ne sont exposés ni à la flagellation ni à la
décapitation.
LP
PS. L'ALENA est mort,
vive l'AEUMC!
Quelle misère
démagogique de voir les quatre partis représentés à l'assemblée nationale vouer
aux gémonies le nouvel accord qui maintient, en substance, la scélérate gestion
de l'offre au Canada, en dépit d'une modeste brèche. Les politiciens en remettent
une couche sur la tartine en osant parler de capitulation canadienne, même si
le consommateur canadien peut, au mieux, désormais espérer payer son beurre un
peu moins cher. Mais vu que les culs-terreux concernés ont l'outrecuidance de meugler
pour des indemnisations étatiques, il n'y a pas de quoi en faire tout un
fromage. D'une manière ou d'une autre, les propriétaires bovins continueront de
boire du petit lait et le contribuable canadien demeure le dindon de la farce
et l'inépuisable vache à lait.
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