Wednesday, October 16, 2019

Ingérence étrangère dans les élections fédérales canadiennes?



Le 16 octobre 2019.

All the world's a stage, and all the men and women merely players: they have their exits and their entrances; and one man in his time plays many parts, his acts being seven ages.
- William Shakespeare.

Pourtant, que la montagne est belle.
- Jean Ferrat.

Les Chinois se sont-ils infiltrés par l'outil informatique? Poutine s'est-il introduit dans l'infrastructure électorale canadienne en catimini? Ou sont-ce les Saoudiens et/ou les Turcs, cruellement intimidés par la légendaire fermeté canadienne en matière de droits de l'homme et de vente de matériel militaire qui pourrait servir à l'extermination de vies innocentes, qui jouent un de leurs tours pendables au Canada?

Ne cherchez plus. C'est l'ex-président américain, Barack Obama, qui, au grand jour,  vient de touiter son appui à Justin "Blackface" Trudeau.

Pour mémoire, le natif hawaiien, musulman de naissance, fils d'une mère hippie athée, a reçu le baptême au cours d'une mascarade jouée dans une église chrétienne, ambition politique oblige aux Etats-Unis. Dans une certaine mesure, on comprend qu'il a des atomes crochus avec le roi canadien du déguisement, tant sur le plan vestimentaire que dermatologique.

Notons que ce geste amical reflète une belle générosité de la part du mari de Michelle, qui a agi sans contrepartie aucune, et donc dans le respect de la loi électorale canadienne : il a pris un moment pour proclamer sur les réseaux sociaux la continuation de sa "bromance" avec l'ex-instructeur de surfboard des neiges (il était écrit que le destin de ce dernier se jouerait en montagne...) Quand on trime dur pour compléter sa maigre retraite d'ex-président sur le circuit des conférences rémunérées à de modestes taux (à peine des centaines de milliers de dollars de l'heure) et qu'on doit gratter pour gagner sa croûte, notamment en vendant péniblement son carnet d'adresses et d'influence pour quelques misérables dizaines de millions de dollars, et cultiver des relations mercantiles avec des entreprises comme Netflix (laquelle, pure coïncidence, ne paye toujours pas d'impôts au Canada), chaque minute vaut son pesant de caramels mous.
                                                         
Détail intéressant, en sens inverse, Justin a bâti son ascension vers le trône du pouvoir sur le socle des juteux honoraires gagnés sur le circuit des conférences pour lesquelles personne n'aurait payé un kopeck s'il n'eût été le fils de Pierre Elliott. (Selon les informations disponibles, ses brillantes allocutions ne portaient que rarement sur Kierkegaard). Bref, en effet, Justin et Barack avaient, et ont tout, pour s'entendre: ils partagent le même sens de la mise en scène et du marchandage.

En outre, l'ex-sénateur de l'Illinois a peut-être voulu rendre hommage à l'ex-professeur d'art dramatique, qui, se peignant successivement en vert et en noir (ou en noir et en vert?), s'est probablement inspiré de la prestation de Frank Gorshin dans un épisode de "Star Trek" ("Let That Be Your Last Battlefield"); à l'acteur au visage d'ange qui conclut systématiquement chaque intervention publique (qu'il s'agisse de textes enregistrés ou de non-réponses aux questions posées) par un petit sourire et un plissement d'yeux fripons.

En soutenant l'acheteur d'oléoducs "Blackface" au nom du progressisme écologique, le très chrétien Obama a, littéralement, fait preuve d'une foi qui déplace les montagnes.

LP

PS. Justin aurait été l'acteur parfait pour incarner le Joker, mais il n'était pas disponible, puisqu'il tourne encore dans le rôle de premier ministre. On attendra le remake.

No comments:

Post a Comment