Friday, October 18, 2019

La vulnérabilité financière de l'Organisation des Nations Unies.

                       
Le 18 octobre 2019.

Le machin qu'on appelle l'ONU.
- Charles de Gaulle

On apprend avec tristesse que son budget de fonctionnement accuse un déficit depuis la fin de septembre de 230 millions de dollars; son secrétaire-général, Antonio Guterres, annonce que « les dernières réserves de trésorerie risquent d'être épuisées d'ici à la fin du mois ». Ses activités financées au moyen du budget ordinaire ont même atteint un stade critique. On tremble à l'idée que des problèmes matériels causés par l'insouciance des mauvais payeurs pourraient nuire à l'harmonieux fonctionnement de cette exemplaire agora.

Que faire?

Vu les atomes particulièrement crochus entre le gouvernement canadien dirigé par le parti libéral de Justin "Blackface" Trudeau et cette institution, il faut espérer qu'il prendra les devants et enverra fissa un petit chèque à Tonio. Cependant, il serait judicieux que l'actuel premier ministre le fît avant le 21 octobre, lundi prochain, jour d'élections, surtout qu'une initiative aussi désintéressée serait par ailleurs très populaire auprès des électeurs/contribuables canadiens, ce qui ne gâche rien.

Mais il y a encore mieux.

N'est plus à démontrer la vigoureuse et inflexible promotion des droits de l'homme, et surtout, de la femme, au sein des institutions encadrées par l'ONU de la part de deux éminents membres : l'Arabie Saoudite et le Zimbabwe. C'est donc avec émotion que l'on apprend une nouvelle et éclatante victoire de la notion d'Etat de droit : le Vénézuela de Nicolas Maduro, disciple de Caton, vient d'obtenir un siège au Conseil des droits de l'homme des Nations-Unies, par 105 voix sur 193.

Voilà qui devrait ramener à l'ordre, voire à la repentance, les états qui rechignent à verser leur écot, et surtout les pisse-vinaigres qui osent même prôner le retrait pur et simple de la grande maison de verre au bord de la East River.

LP

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