Monday, July 30, 2018

L'ex-président Robert Mugabe soutient l'alternance démocratique au Zimbabwe!



Le 30 juillet 2018. 


Tu quoque, mi filli!
- Jules César.

Coup de théâtre aux élections : il déclare avoir accordé son suffrage au candidat de l'opposition Nelson Chamisa et à son parti, le Movement for Democratic Change!

S'il s'est déclaré incapable de voter pour le parti qui l'a maltraité, l'on notera quand même que la maltraitance n'a pas résulté en sa déchéance de sa citoyenneté zimbabwéenne et donc de son droit de vote; à cet égard, il a eu droit à un traitement plus indulgent que celui qu'il prodigua naguère à son allié d'antan, Garfield Todd, qui, en 2002, revint bredouille du bureau de vote. De surcroît, sa fille n'a pas connu le sort de Judith Todd, qui fut violée en 1984 sur ordre du pouvoir par un agent des forces de sécurité suite à sa dénonciation du génocide perpétré contre des civils Ndebele (lequel, étrangement, ne fit ni les manchettes des médias, ni l'objet de virulents débats dans les forums internationaux).

Mais seuls les idiots ne changent pas d'avis, et le rejet, par ce Caton contemporain, du ZANU-PF et de son successeur Emmerson "Crocodile" Mnangagwa est fondé sur de pures considérations du bien public; il n'est habité par nulle rancœur envers son saurien successeur.

Dommage que Ian Smith soit décédé : pour un peu, on penserait que, à ce stade, Mugabe lui aurait accordé son appui et aurait même approuvé la reconstitution du Rhodesian Front (RF). Sans rancune!

LP

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