Wednesday, July 25, 2018

La pseudo-affaire Alexandre Benalla.



Le 25 juillet 2018.

A man has got to know his limitations (en V.O.).
L'homme sage doit connaìtre ses limites, lieutenant (en V.F.)
- Clint Eastwood dans Magnum Force.

The buck stops here.
- Harry Truman.

Ses avocats ont tout expliqué : l'intervention de leur client - qui n'a jamais été l'amant du président Macron, nous assure ce dernier -, en principe simple "observateur", ne constituait qu'un appui amical aux forces de l'ordre. En effet, on comprend que, pour cogner sur un manifestant isolé par terre, une dizaine de gendarmes armés jusqu'aux dents sont bien vulnérables.

Cela explique aussi que nul fonctionnaire de sa hiérarchie, notamment élyséenne, n'a jugé bon de dénoncer ses taquineries au parquet, contrairement à l'article 40 du code de procédure pénale, et qu'il a conservé intactes ses attributions… et son plein traitement jusqu'à il y a quelques jours : une sanction administrative symbolique était même excessive.

Un seul bémol. Puisque Alexandre "Bodyguard" Benalla avait pu se procurer un brassard, un poste radio et un casque de gendarme, on regrette que, à cette occasion, ses fournisseurs ne l'ont pas aussi équipé d'une matraque bien contondante, qui aurait garanti des résultats encore plus impressionnants.

Un bon ouvrier a toujours de bons outils.

On lui souhaite une bonne continuation de carrière. Ayant fait ses preuves de baroudeur, sur le terrain, au pays des droits de l'homme et du citoyen, il pourrait envisager le rôle de conseiller technique aux Etats-Unis; ses services y seront grandement appréciés vu qu'il y reste beaucoup de nègres (niggers en V.O.) et de latinos (spics en V.O.) à tabasser et à mitrailler. Et nulle barrière de langue à craindre : sa pédagogie sera assurée par d'éloquentes démonstrations visuelles. D'ailleurs, ses vidéos promotionnels sont déjà prêts.

Ce sera pour lui the land of opportunity.

LP      

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