Le 15 février 2018.
La meilleure assurance contre la
maladie, c'est la santé.
- Maurice Duplessis.
Le gouvernement québécois vient de leur
accorder une petite enveloppe supplémentaire d'un demi-milliard de dollars, ce
qui se traduira apparemment par un petit chèque supplémentaire de presque 50
000$.
Comment on pouvait s'y attendre, voilà que des
pisse-vinaigre invoquent le manque de transparence par-ci, la compassion qui
serait due aux infirmières (déjà pourries gâtées) par-là… On s'aventure à
parler de "nouvelles ententes" occultées… Et l'on pousse les hauts
cris à l'idée qu'il y aurait un autre modeste demi-milliard supplémentaire en
jeu découlant d'une modeste augmentation salariale de 11% jusqu'en 2023?
Balivernes et billevesées que tout ça.
D'abord, qu'on se rassure : les modalités
précises des conditions de travail des médecins spécialistes seront connues que
le 22 février prochain. Le gouvernement n'a rien à cacher.
Le premier ministre explique déjà rationnellement qu'il n'est tout
banalement question que d'un "réaménagement de sommes dues". Un
simple bonus de Noël un peu différé au final…
Plus fondamentalement, les patients-contribuables (ou contribuables qui
doivent s'armer de patience) finiront par comprendre que, pour les spécialistes
québécois, la question du rattrapage, ou même d'un certain dépassement des
conditions dont bénéficient leurs collègues du reste du Canada n'est qu'un
leurre. Le vrai problème est que leurs émoluments sont encore fort loin du
million de dollars annuel non-imposable (un exemple pris au hasard entre mille)
durement gagné par certains neurochirurgiens (un exemple pris au hasard entre
mille) au service de monarques exotiques régnant sur des sables suintant de
pétrole, notamment saoudiens (un exemple pris au hasard entre mille), à
l'occasion versé aux bons soins de banques anglo-normandes assurant le secret
bancaire (un exemple pris au hasard entre mille), dont les bons et loyaux services
sont aussi très prisés des entrepreneurs d'import-export.
Il n'y avait que "sheikh"
Ibn-Couillard pour résoudre ce grave enjeu de santé publique québécoise. Sa mesure
est encore trop timorée, mais c'est un pas dans la bonne direction.
Inch'Allah!
LP
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