Le 9 avril 2017.
Il n'est
plus proches parents qu'une bourse pleine et un sac de farine.
- Proverbe roumain.
Il y a quelques jours à peine, le lundi 3
avril, le très catho François Fillon déclarait en entrevue radiophonique à une
France pleine de compassion qu'il n'arrivait pas "à mettre de l'argent de
côté".
Les temps sont difficiles pour le candidat de
l'austérité, promoteur du dur labeur des citoyens et chantre de la transparence.
Et, comme par hasard, 3 jours plus tard, voilà
qu'un chenapan a la cruauté de lui lancer un sac de farine lors d'un meeting à
Strasbourg. Il faudrait être naïf pour voir une simple coïncidence dans cet
acte ignoble.
Passe encore que l'on élève des critiques sur
le plan politique, mais en l'occurrence, le traquenard dans lequel est tombé François
Fillon a été soigneusement planifié : vu qu'il a été forcé de se départir de
ses beaux atours d'Ardys, est maintenant inutilisable un des rares costumes
corrects qu'il lui reste dans sa garde-robe bien diminuée. On espère ainsi le
rendre imprésentable en public : difficile de disséminer son message d'espoir
quand on vit dans une précarité financière telle qu'on est réduit à s'habiller
chez Tati, ou même dans les friperies. La ficelle est un peu grosse, mais il serait
dangereux de sous-estimer son efficacité. Seules des puissances politiques
occultes étaient en mesure de concocter et télécommander cette inqualifiable
perfidie, du jamais vu depuis l'assassinat du président Kennedy.
Pire : l'on tremble à l'idée que cet odieux terroriste
n'a peut-être même pas eu la décence de se servir de farine française, comme
l'espère le hobereau désargenté et injustement malmené de Sablé-sur-Sarthe.
Les païens antipatriotes ne reculent devant
nulle bassesse. Mais c'est sans compter sur la vaillance de celui qui se
réclame aujourd'hui du Vercingétorix de Gergovie. Pas d'Alésia, évidemment.
LP
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