Le 22 avril 2017.
Etre ou ne pas être, voilà la vraie question.
- Jean Lassalle.
Maman a mis huit jours à me mettre au monde, et
je pesais 4,900 kg, elle avait que 17 ans et j'ai jamais pu rattraper ce
retard.
- Encore Jean
Lassalle.
Un chroniqueur tente
d'observer avec une impartialité clinique l'actualité politique lorsqu'il la
commente.
Mais les circonstances
actuelles appellent exceptionnellement une prise de position ouverte et ferme
concernant les prétendants à la plus haute magistrature française. Rester calfeutré
dans une douillette tour d'ivoire scientifique est parfois la solution de
facilité. L'heure est venue de se jeter dans l'arène.
Le constat s'impose à
deux jours du premier tour : seul Jean Lassalle, du mouvement
"Résistons!", est en mesure d'assurer la résurrection de la France.
Son bagage de berger
le met en mesure de rassembler toutes les brebis du pays, même et surtout
égarées. Sa verve et son accent du terroir béarnais ne peuvent que stimuler
l'optimisme de la population. La mélodie de son discours et son éloquence font rêver
l'électorat, surtout lorsqu'il interprète d'une voix de stentor des chansons
traditionnelles dans l'hémicycle. Si, jadis, Valéry Giscard d'Estaing fut un
virtuose de l'accordéon, le président Lassalle régalera le peuple en direct par
ses qualités lyriques.
Il a le nez, et donc
le flair, qui lui permet de comprendre les problèmes de ses concitoyens.
Sur la scène
internationale, il ne craint nullement l'affrontement avec Trump et Poutine :
quand on a fait face aux ours, aux loups et aux cavernes des montagnes
pyrénéennes, on est rodé. A fortiori,
il ne fera qu'une bouchée de Marine Le Pen au second tour.
Son éthique est au-dessus de tout soupçon
puisqu'il promet, après cinq ans au pouvoir, de rentrer au pays, tel Cincinnatus,
pour "s'occuper de ses fermes et écrire un roman d'amour". Il suivra
les brisées du poète Lamartine, qui joua un rôle important dans la chose
publique. La Provence a eu son Alphonse Daudet et son Frédéric Mistral, le
Béarn a déjà son Jean Lassalle, qui chante l'âme de la terre nourricière.
Que faut-il de plus?
Quel dommage que l'agrégé de lettres
classiques François Bayrou n'a pas suivi cet incurable romantique, infatigable
défenseur de la ruralité française, qui, lorsqu'il lui fut demandé quel était
son cochon préféré, attribua à son épouse les vertus et qualités d'une
"petite cochonne".
Il faut croire en la bonne étoile de ce
berger. Sauf coup fourré de Vladimir Poutine, bien entendu.
LP
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