Tuesday, April 29, 2014

Le 28 avril 2014. Le dimanche du quatuor papal.



“Look, if you can’t break a few rules, what’s the point of being pope?”
- Le Rév. Thomas Reese

Le pape François est le digne successeur de Jean-Paul II, qui avait fait du Vatican une usine à saints.
La procédure de canonisation de Jean XXIII montre qu’il y a avec le ciel des accommodements, puisqu’il fut dispensé du second miracle normalement exigé par les candidats. Mais, n’oublions jamais que le titre de gloire de ce doux pontife est d’avoir donné le coup d’envoi au concile qui a eu la grandeur d’âme (d’aucuns diraient la faiblesse…) de concéder, du bout des lèvres, que les Juifs d’aujourd’hui ne sauraient être qualifiés de race maudite et ne pouvaient dorénavant être tenus responsables de la mise à mort du messie. Après 2000 ans de persécutions, de ségrégation, de baptêmes forcés, de pogromes et de bûchers, quelle audacieuse avancée. Un miracle en soi. Il n’y avait que la sainteté pour récompenser un tel héroïsme.

(Une mise au point pour les (in)fidèles : la canonisation du « curé du monde » ne doit surtout pas occulter la doctrine contemporaine de notre sainte-mère l’Eglise : les Juifs de l’époque demeurent pleinement responsables de cet odieux assassinat, lequel demeure un fait historiquement avéré…) .

De surcroît, le Saint-Père peut accorder une dispense complète de tout miracle.

Il en est toujours attribué deux à Jean-Paul II, notamment la guérison de sœur Marie Simon-Pierre de la maladie de Parkinson. Evidemment, il n’y a que les suppôts de Satan pour imaginer qu’il s’agissait d’une simple maladie psychosomatique. Mais… à supposer charitablement que tel fût le cas, la question est devenue théorique.

De toute manière, Jean-Paul II a bien mérité sa promotion à un autre titre : il a protégé le plus longtemps possible les prêtres lascifs. Il en faut aussi.

Après tout, si les voies du seigneur sont impénétrables, il en va autrement des orifices des paroissien(ne)s qui ont eu l'heur d'attiser leur affection.

Un éminent bénéficiaire de l’ « indulgence » papale fut Marcial Maciel, fondateur de la Légion du Christ, père d’une fille née de ses œuvres dans le cadre d’une relation stable avec une femme (en l’occurrence, il n’est pas controversé que cette naissance exclut les notions de fécondation artificielle, de rapports exclusivement anaux, et de conception virginale), et grand toxico et pédophile devant l’Eternel. Vu la maestria avec laquelle Benoît XVI, ex-grand inquisiteur, a, par la suite, étouffé les affaires de maltraitance impliquant des ministres du culte et entravé l’exercice des recours judiciaires dirigés contre ces hommes de Dieu, il n’était que justice qu’il concélébrât la messe de canonisation, avec son successeur François, qui, lui, en un an de pontificat, a plus que démontré ses talents en matière de relations publiques.

Cela dit, les vrais chrétiens devraient maintenant prier pour la concrétisation de miracles médicaux de nature à emporter la conviction des incrédules. Par exemple, on aimerait voir des manchots récupérer leur bras.

Mieux encore, quand verra-t-on guéris les rectums et les esprits déchirés par les sodomites ecclésiaux?

LP

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