Saturday, December 12, 2020

Le vilain petit canard américain, ou "Der Untergang".

 Le 12 décembre 2020.

 

Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !

- Victor Hugo.

 

Le président Donald Trump serait en ce moment un canard boiteux ("lame duck"), sans réelle autorité, vu sa défaite électorale,  même s'il refuse toujours de la reconnaître. C'est mal le connaître.

Mais qui dit qu'il est inactif? Ses contentieux électoraux de l'empêchent pas de savourer chaque jour le pouvoir présidentiel qui lui reste. Qu'on se le dise, le président reste pleinement chef d 'état jusqu'au bout, y compris pendant la période dite de transition.

L'étron orange a mis fin à la coutume vieille de 130 ans de suspendre les exécutions fédérales pendant cette période. Pas de hiatus pour lui, pas de sensiblerie. Il suffit de constater le calendrier : Alfred Bourgeois, un déficient intellectuel (comme ses juges) est le deuxième condamné exécuté cette semaine, après Brandon Bernard, et - on en salive déjà - il reste 3 autres candidats pour le mois de janvier (dont une femme, le président étant un ferme défenseur du principe d'égalité devant la loi), avant le 20 bien entendu. Happy New year! (Coïïncidence qui interpelle, on annonce que l'opposant iranien Rouhollah Zam vient d'être pendu.).

Le propriétaire de Mar-a-Lago passera à l'histoire pour son impressionnant tableau de chasse. Dommage, cependant, que ces mises à mort ne figurent pas encore sur le catalogue de Netflix. A défaut, pouquoi ne pas les utiliser comme publicités électorales, ainsi signées comme le veut la tradition américaine : "I am Donald J. Trump, and I approve this lethal injection".

L'Amérique, non, le monde a droit à un émouvant chant du cygne de la part du canard (à l') orange qui, par son inaction, a sciemment condamné à la peine capitale des centaines de milliers d'Amércains en les livrant pieds et poumons liés au bourreau viral covidesque depuis janvier dernier.

LP

 

 

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