Persévérance,
toucherai-un jour tes trésors difficiles ?
- Pierre Drieu La Rochelle.
Penser, c'est dire non.
- Alain.
En France, le chef de l'Etat - et coprince
d'Andorre - renonce à inscrire dans la constitution l'état d'urgence et la déchéance
de nationalité des terroristes.
Les démagogiques manœuvres crypto-pétainistes
du président Hollande et de son maire du palais Manuel "Dirty Harry"
Valls se soldent par un cuisant échec. A leur grande colère.
On invoquait les symboles à l'appui de cette
mesure, sans pouvoir comprendre que des sanctions discriminatoires constituent
les plus odieux des symboles.
Y a-t-il plus méprisable, plus pernicieux pour
les libertés publiques que des socialistes se convertissant, en tout ou en
partie, aux doctrines fétides de l'extrême-droite? Fallait-il vraiment s'abaisser
à suivre les brisées de Pierre Laval et de Marcel Déat afin d'occulter la stagnation
de la courbe du chômage? Manifestement, les juteuses ventes d'avions
"Rafale" aux sanguinolents dictateurs ne suffisaient pas.
Reste, hélas, toujours en vigueur, notamment, le
scélérat (bien que restrictif) article 25-1 du Code civil, malheureusement
avalisé par le Conseil constitutionnel, prévoyant la possibilité de retirer sa
nationalité française à la personne ayant obtenu sa naturalisation il y a moins
de 10 ans, délai étendu à quinze ans pour un « crime ou délit constituant une
atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ». Un texte qu'eût apprécié à
sa juste valeur le fondateur de la cinquième république.
A chaque jour suffit sa peine.
L'ex-garde des Sceaux, la Française la plus
authentique, est peut-être, à ce stade, la seule candidate crédible de la
gauche pour les prochaines élections présidentielles.
LP
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