Thursday, June 25, 2015

Le 23 juin 2015. Le pape condamne les manquements des Alliés pendant la seconde guerre mondiale.



Le présent est chargé du passé, gros de l'avenir.
- Leibnitz

Qu'à la minceur des épluchures on voit la grandeur des nations.
- Jacques Brel (Le caporal Casse-Pompon).

Le pape François ne cessera pas de nous étonner par son avant-gardisme.

Voilà que, aujourd'hui, en 2015, il reproche aux Etats alliés de n'avoir pas bombardé pendant la seconde guerre mondiale les lignes de chemin de fer servant au transport des Juifs, homosexuels et autres Tziganes vers les camps d'extermination.

Un sermon émouvant.

Mais qui aurait peut-être été encore plus convaincant s'il avait été assorti d'une aussi ferme condamnation des "filières romaines" qui ont permis à de nombreux criminels de guerre nazis de fuir, après 1945, vers des pays latino-américains ou arabes plus accueillants. On rappellera notamment le cas d'Adolf Eichmann, éminent comptable de son état, dont le titre de gloire fut, précisément, la saine gestion des transports ferroviaires assurant les liaisons entre les ghettos et les camps de la mort.

Il bénéficia dans plusieurs pays d'Europe de plusieurs "planques" dans, par exemple, des monastères dirigés par des abbés animés, cela va de soi, par un pur esprit de charité chrétienne. Et, en 1950, avec l'aide précieuse de l'Evêque autrichien Alois Hudal, il fut exfiltré vers l'Argentine.

Sa connaissance des chiffres y fut appréciée.

LP


No comments:

Post a Comment