“Look,
if you can’t break a few rules, what’s the point of being pope?”
- Le Rév.
Thomas Reese
Le pape François est le digne successeur de Jean-Paul II,
qui avait fait du Vatican une usine à saints.
La procédure de canonisation de Jean XXIII montre qu’il y
a avec le ciel des accommodements, puisqu’il fut dispensé du second miracle
normalement exigé par les candidats. Mais, n’oublions jamais que le titre de
gloire de ce doux pontife est d’avoir donné le coup d’envoi au concile qui a eu
la grandeur d’âme (d’aucuns diraient la faiblesse…) de concéder, du bout des
lèvres, que les Juifs d’aujourd’hui ne sauraient être qualifiés de race
maudite et ne pouvaient dorénavant être tenus responsables de la mise à mort du
messie. Après 2000 ans de persécutions, de ségrégation, de baptêmes forcés, de
pogromes et de bûchers, quelle audacieuse avancée. Un miracle en soi. Il n’y
avait que la sainteté pour récompenser un tel héroïsme.
(Une mise au point pour les (in)fidèles : la
canonisation du « curé du monde » ne doit surtout pas occulter la doctrine
contemporaine de notre sainte-mère l’Eglise : les Juifs de
l’époque demeurent pleinement responsables de cet odieux assassinat, lequel
demeure un fait historiquement avéré…) .
De surcroît, le Saint-Père peut accorder une dispense
complète de tout miracle.
Il en est toujours attribué deux à Jean-Paul II,
notamment la guérison de sœur Marie Simon-Pierre de la maladie de Parkinson.
Evidemment, il n’y a que les suppôts de Satan pour imaginer qu’il s’agissait
d’une simple maladie psychosomatique. Mais… à supposer charitablement que tel
fût le cas, la question est devenue théorique.
De toute manière, Jean-Paul II a bien mérité sa promotion
à un autre titre : il a protégé le plus longtemps possible les prêtres lascifs.
Il en faut aussi.
Après tout, si les voies du seigneur sont impénétrables, il
en va autrement des orifices des paroissien(ne)s qui ont eu l'heur d'attiser
leur affection.
Un éminent bénéficiaire de l’ « indulgence » papale
fut Marcial Maciel, fondateur de la Légion du Christ, père d’une fille née de
ses œuvres dans le cadre d’une relation stable avec une femme (en l’occurrence,
il n’est pas controversé que cette naissance exclut les notions de fécondation
artificielle, de rapports exclusivement anaux, et de conception virginale), et
grand toxico et pédophile devant l’Eternel. Vu la maestria avec laquelle Benoît
XVI, ex-grand inquisiteur, a, par la suite, étouffé les affaires de
maltraitance impliquant des ministres du culte et entravé l’exercice des
recours judiciaires dirigés contre ces hommes de Dieu, il n’était que justice
qu’il concélébrât la messe de canonisation, avec son successeur François, qui,
lui, en un an de pontificat, a plus que démontré ses talents en matière de
relations publiques.
Cela dit, les vrais chrétiens devraient maintenant prier
pour la concrétisation de miracles médicaux de nature à emporter la conviction
des incrédules. Par exemple, on aimerait voir des manchots récupérer leur bras.
Mieux encore, quand verra-t-on guéris les rectums et les
esprits déchirés par les sodomites ecclésiaux?
LP