Le 15 août 2024.
Sans l’Empire, la
France ne serait qu’un pays libéré. Grace à lui, elle est un pays vainqueur.
- Gaston Monnerville devant l'Assemblée consultative le
25 mai 1945, la veille de la fin des massacres de Sétif, Guelma et
Kherrata (Algérie).
C’est nous les Africains qui arrivons de loin
Venant des colonies pour sauver le pays
Nous avons tout quitté, femme, et enfants, foyer
Et nous gardons au cœur un invincible adure
Qui nous voulons porter haut et fier
Le beau drapeau de notre France entière
Et si quelqu’un voulait nous séparer
Nous serions là pour mourir à ses pieds
Battez tambour
Pour nos amours
Pour le pays
Pour la patrie
Mourir au loin
Ces nous les Africains.
- Le chant des Africains.
Une étape cruciale de
la libération de la France du joug allemand, mais plutôt occultée par
l’Histoire officielle.
Bien sûr, là aussi, il
y avait de nombreux soldats américains présents sur les plages de galets
méditerranéennes, mais ont participé à cette bataille de nombreux soldats,
parfois enrôlés de force, issus de l’empire colonial français : Afrique du
Nord, Afrique Occidentale et Equatoriale française... Les tirailleurs
sénégalais se battaient alors certes pour la démocratie… limitée aux quatre
coins de l’hexagone, avant de se mettre en route pour de nouvelles aventures,
notamment pour servir peu après successivement de chair à canon et d’exterminateurs
en Indochine et au Cameroun.
Il n’y a sans doute pas
matière à un autre « Jour le plus long ». Et on attend toujours
« Il faut sauver le soldat Mamadou ».
Il faut quand même rendre grâce au président Macron d’avoir fait le minimum syndical ce 15 août 2024. « La France n’oublie rien des sacrifices des Congolais, des Béninois, ni celle des peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger et de tant d’autres. Non. Rien de la plus belle mémoire de ces hommes n’est oublié ».
Dans cet esprit, on
peut particulièrement compter sur le franchouillard Eric Zemmour pour exprimer
bruyamment à ses compatriotes parfois plus basanés que lui (lesquels, aujourd’hui,
ne sont pas toujours titulaires de comptes bancaires à Jersey) sa
reconnaissance envers leurs aïeuls qui ont payé leur écot de sang au salut de
la France chrétienne immémoriale, à deux reprises d'ailleurs, c'est-à-dire pendant les deux guerres mondiales. Inch’Allah.
Requiem pour toutes les âmes qui n’ont pas leur mausolée de marbre.
LP
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