Saturday, July 8, 2023

A very cruel summer in Canada.

 Le 8 juillet 2023.

Hot summer streets and the pavements are burning
I sit around
Trying to smile but the air is so heavy and dry
Strange voices are sayin' (what did they say?)
Things I can't understand
It's too close for comfort, this heat has got right out of hand

It's a cruel, (cruel) cruel summer
Leavin' me here on my own
It's a cruel, (it's a cruel) cruel summer
Now you're gone

- Bananarama (“Cruel summer”), 1983.

 

L’on pense surtout à la vague de chaleur sans précédent qui se traduit notamment par de nombreux feux de forêts écorchant le Canada d’un océan à l’autre. On pense aussi à la commémoration de la tragédie ferroviaire de Lac Mégantic, au Québec, qui fit 47 morts il y a 10 ans. Mais c’est perdre de vue l’accessoire pour l’essentiel.

Heureusement que le premier ministre canadien, qui venait d’assister à ladite commémoration, a su garder la tête... froide dans l’intérêt supérieur du pays. Mais enfin, quoi, c’est pas le tout, la vie continue, n’est-ce pas? Et il faut faire face aux vraies crises. Il a ainsi pu comprendre lucidement l’urgence de l’heure : non pas le maintien, par son gouvernement, des forages pétroliers offshore, mais l’absence de la grande artiste lyrique américaine Taylor Swift des scènes canadiennes. Yo, Taylor! Il implore la diva de faire acte de présence au Canada par ce déchirant gazouillis : 

“It’s me, hi. I know places in Canada would love to have you. So don’t make it another cruel summer. We hope to see you soon.”

Quelques jours auparavant, le député conservateur albertain Matt Jeneroux annonçait d’ailleurs le dépôt d’une plainte officielle au nom de l'ensemble des Swifties (NOTE POUR LES CAVES : il s’agit des fans canadiens de Taylor Swift, pas de l’auteur de “A modest proposal”, dont le registre diffère), solennellement retransmise par lettre adressée au président de la Chambre des communes, Anthony Rota, démarche appuyée par la députée conservatrice Melissa Lantsman ainsi que par la députée libérale Ya'ara Saks.

Il est rassurant de constater que, lorsqu’il y a péril en la demeure, l’unité nationale transcende les clivages partisans.


Chacun sait qu’il y a une vie après la politique. La voie est toute tracée pour le télégénique acteur Justin “Blackface” Trudeau lorque sera venue la fin de son film primoministériel bien millimétré par ses metteurs en scène : encore plus mignon que le regretté Dick Clark, il sera l’animateur idéal, à l’écran, de la version modernisée de “American Bandstand” en Amérique et aussi de “Salut les copains” (SLC) en France, où sa langue française, que l’on qualifiera avec indulgence de rocailleuse, lui assurera un charme tout anglo-saxon.

LP

 

 

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