Saturday, December 18, 2021

La loi 21 québécoise sur la laïcité : tripatouillages politico-financiers canadiens.

Le 18 décembre 2021.

Que chacun soit soumis aux autorités supérieures, car il n’y a d’autorité qu’en dépendance de Dieu, et celles qui existent sont établies sous la dépendance de Dieu.

- Romains 13.1.

 Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent.

- Mt 26:14-15.

 Alors que la loi 21 québécoise (et libératrice) sur la laïcité fait toujours l’objet de recours judidiaires, mais demeure pour l’instant en vigueur, rappelons la manoeuvre opérée par la commission scolaire Western Quebec School Board : elle a sciemment embauché Fatemeh Anvari, porteuse de hijab devant l’Éternel, comme enseignante, puis l’a mutée vers un autre poste où elle est censée être maintenant active dans le domaine de l’“inclusion” (non, ce n’est pas un gag). Un hijab cousu de fil blanc et arboré par une martyre grossièrement fabriquée de toutes pièces. Sortez les mouchoirs, pardon les niqabs!

(Au passage, rendons quand même hommage aux bourreaux religieux qui, depuis des millénaires, ont le rare talent de poser en victimes quand on ose résister à leurs visées obscurantistes et totalitaires.) 

Mais c’est de bonne guerre.

Et, comme prévu, voilà que les Tartuffes du Canada anglais déchirent leur chemise en hurlant au racisme et crucifient le Québec. Pourquoi pas? Chacun a le droit de vociférer son délire.

(Chacun, sauf, évidemment, un ambassadeur canadien aux Nations Unies; il n’y a que l’ex-premier ministre ontarien néo-démocrate raté et plus ou moins recyclé comme de l’argent sale par le parti libéral du Canada, Bob Rae, ainsi que son patron, “Blackface” Justin, pour ne pas comprendre cette élément fundamental du droit administratif canadien qu’est le devoir de réserve, une ignorance qui explique, a fortiori, ses ulcéreuses exhalations concernant l’hallucinante incompatibilité de la loi 21 avec la déclaration universelle des droits de l’homme).

Concrètement, les mairies de Brampton et de Toronto (Ontario) annoncent avec fracas qu’elles contribueront au financement des frais juridiques des contestataires de la loi au Québec, le conseil national des musulmans canadiens, le World Sikh Organization of Canada, et l’Association canadienne des libertés civiles.

Comme par hasard, ces annonces sont faites alors que les élections municipales ontariennes sont prévues pour l’automne prochain. Vu que ces deux villes se targuent de leur diversité, il est difficile de ne pas voir dans ces contributions des dépenses publicitaires électorales à peine déguisées et donc illicites, puisque financées à partir de la cagnote publique, destinées à racoler les lobbies religieux.

Il y a pire.

A première vue, ces décisions dépassent nettement les compétences et attributions de ces collectivités locales : les fonds réunis par les taxes municipales doivent être impérativement affectés à la voirie, aux infrastructures, etc. locales. Il s’ensuit que ces contributions constituent des détournements de fonds publics purs et simples et leur acceptation par les destinataires des recels de détournements de fonds. Par conséquent, les maires et élus municipaux qui ont voté en ce sens, ainsi que les personnes gratifiées, sont passibles de poursuites pénales, encore que ces pantins des bondieusards peuvent sans doute compter sur la mansuétude du ministère public.

Raison d’état oblige trop souvent.

LP

PS. Comme source de financement parfaitement légale en l’espèce, on ne peut que recommander aux mercenaires religieux concernés de s’adresser à la Fondation Templeton. Vu qu’elle s’offre à l’occasion les services de “philosophes”, fourbes cathos déjà ennemis de la loi 21 de surcroît, contre monnaie sonnante et trébuchante, la présente cause est certainement susceptible de retenir son oecuménique attention.

 


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