Wednesday, November 4, 2020

La démocratie américaine : simple purgatoire ou prochaine descente aux enfers?

Le 4 novembre 2020.

 

Stand back and stand by!

- Donald J. Trump.

 

Votes cannot be cast after the Poles (sic) are closed!

- Donald J. Trump aussi.

 

Rien n'est joué quant à l'issue des élections présidentielles, même si, à ce stade, les chances semblent être plutôt du côté du démocrate Joe Biden. Cependant, deux certitudes incontournables ressortent déjà de ce scrutin.

Nul n'ignorait dans les milieux civilisés avant le 3 novembre que de nombreux Américains, notamment dans le Deep South, sont des dégénérés aux facultés cérébrales minimes et sporadiques; une condition on ne peut plus préexistante. En outre, de nombreux citoyens sont devenus des infirmes neurologiques, ayant succombé depuis 2016 à la lobotomie trumpesque. (Il va sans dire qu'il y a des chevauchements entre les consanguins et les zombies). Les chiffres actuels ont donné lieu à cette sinistre révélation : l'ampleur du problème avait été gravement sous-estimée. On ne parle plus de 41% de la population américaine, ce qui était déjà inquiétant, mais de la moitié. Manifestement, les instituts de sondage devraient suivre l'exemple du Trafalgar Group et modifier leurs techniques afin de mieux prendre en compte ce phénomène médical.

Par ailleurs, l'étron orange, Donald Trump, a d'ores et déjà proclamé sa victoire en l'absence de résultats définitifs, au moment où il traînait même de l'arrière selon les informations partielles alors disponibles; en outre, il assimile à la fraude le comptage régulier de votes par correspondance (indispensable en cette période de pandémie, rendue d'ailleurs encore plus meurtrière par l'incurie présidentielle), et il a déclaré son intention de s'adresser à la Cour suprême, où il compte plusieurs pantins, notamment la juge Amy Coney Barrett avec laquelle il a déjà conclu un contrat. Contract on America.

Une seule conclusion s'impose : le processus de coup d'état planifié de longue date par Trump est déjà entamé. Pour l'instant, on est dans la phase judiciaire. Mais, au besoin, les Proud Boys, successeurs des Braunhemden d'antan, fourbissent leur armes et sont prêts à passer à l'action au premier claquement de doigt.

Cela dit, concluons sur une note un peu plus optimiste.

Il est réconfortant de savoir que Las Vegas a misé sur Joe Biden : on n'y joue pas avec son avenir et on met les chances de son côté.

LP

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