Thursday, May 4, 2017

Le pugilat de l'entre-deux-tours : le choix de la fuite en avant de Le Pen.


Le 4 mai 2017.

Plus le mensonge est gros, plus il passe.
- Joseph Goebbels.

Entre les deux tours, les électeurs ont eu droit à un débat à la française.

C'est-à-dire à une cacophonie.

Mais aggravée en l'occurrence par la stratégie assumée de la prêtresse de la peur, Marine Le Pen, d'esquiver les questions de fond en optant pour les slogans racistes, simplistes, provocateurs, qui ne convaincront que qui veut, et surtout pour les interruptions grossières, une dérive facilitée par l'incompétence crasse des "animateurs" amorphes, incapables d'imposer un minimum de discipline à la candidate.

Marine est une actrice versatile : jusqu'à maintenant, elle a repris le rôle d'"Ilsa la louve des SS" avec brio. Mercredi soir, avec ses sourires forcés et grimaçants, en montrant ses 36 molaires, elle projetait l'image de la mère maquerelle vantant les services de ses filles.

Cela dit, quel émouvant réconfort de la voir prendre la défense des Juifs et des homosexuels. C'est-à-dire des candidats au port de l'étoile jaune et du triangle rose.

Sur un point, l'égérie autoproclamée de la culture française, a bien raison : les traditions se perdent.

Avec sa minable prestation, on est loin, par exemple, de l'élégance, du ton posé, de la voix mélodique, bref, de la grande classe d'un Jean-Louis Tixier-Vignancour.

La France n'a même plus l'extrême-droite d'antan.

LP


2 comments:

  1. mais quand meme mieux que le macron avec ses couches

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    1. En effet, à condition d'être un nostalgique de "Tonton Dolphy", comme Jean-Marie.

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