Le 7 février 2017.
Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne
marchera pas dans les ténèbres.
- Jean 8:12.
La semaine dernière ont eu lieu, au centre des congrès de la ville de Québec
et à l'aréna Maurice-Richard de Montréal, les obsèques honorant les 6 Québécois
musulmans victimes de l'attentat perpétré par Alexandre Bissonnette contre la
grande mosquée de Québec. Elles ont donné lieu aux interventions de
personnalités religieuses et politiques.
Le cardinal Gérald-Cyprien Lacroix a prononcé un vibrant discours en
faveur de l'esprit de tolérance, au cours duquel il a, cependant, jugé bon de
citer Saint-Jean, l'évangéliste prêchant avec le plus de virulence le
totalitarisme doctrinal et, corrélativement, la haine anti-juive, chez qui les auteurs
de pogromes ont puisé une inspiration particulière pendant 20 siècles. On eût
préféré Gandhi.
Par ailleurs, selon les images diffusées par les médias, le téléspectateur a constaté que fut observée au cours de ces deux cérémonies une stricte ségrégation
entre les hommes et les femmes.
Nul doute que le premier ministre du Québec Philippe Couillard de
l'Espinay, jadis serviteur grassement rémunéré (sur son compte bancaire à
Jersey) par une monarchie wahhabiste, ne s'y est pas senti dépaysé. Quant au
petit Justin, qui a l'habitude de saluer cordialement les femmes reléguées au
premier étage de certaines mosquées qu'il visite, il a compris que l'on ne
disposait pas du temps matériel pour édifier une plateforme et s'est élégamment
contenté de ce cordon sanitaire mental sur le même parterre.
Une configuration qui rappelle la belle époque où les Nègres étaient
confinés à l'arrière de l'autobus et aux marquises des cinémas.
Une émouvante leçon bien canadienne, et québécoise, du vivre ensemble,
en effet.
LP
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