Sunday, January 28, 2024

Tragédie à Gaza : sinistre mascarade pseudo-judiciaire à La Haye.

 Le 28 janvier 2024. 

L’ONU, ce machin.
- Charles de Gaulle.

Israël se voit accusé de “génocide” en raison de ses agissements  à Gaza devant la majestueuse juridiction internationale, la Cour internationale de justice, qui vient, le vendredi 26 janvier 2024 dernier, d’émettre ses jésuitiques susurrements préliminaires.

Procédons par ordre. Qui donc lance la première pierre en l’occurrence?

L’Afrique du Sud, état corrompu jusqu’à l’os, terre promise aux violeurs sidatiques qui s’épanchent comme des geysers ambulants, et où fleurissent les assassinats systématiques de ses agriculteurs blancs, concrétisation directe de l’incitation au meurtre qu’est la chanson “Dubul' ibhunu" (“shoot the Boer”), régulièrement entonnée par Julius Malema, chef de la Economic Freedom Fighters (EFF), et même par nul autre que l’ex-président Jacob “family man” Zuma. Et quel meilleur slogan pour promouvoir l’harmonie d’une nation arc-en-ciel que “One settler, one bullet”, digne de la National Rifle Association américaine? Surtout, voilà une formule originale pour assurer les stocks de denrées comestibles pour le pays entier.

En matière de qualité pour agir (“locus standi”), on a peut-être vu mieux.

Un état qui, comme beaucoup d’autres, conserve un pieux silence au sujet des conflits internes chez son voisin le plus proche, le Zimbabwe, et plus loin, le sort des Kurdes et des Chrétiens gazes d’Alep ne semblent pas constituer des causes affriolantes. Quant aux Ouïghours, RAS, bien entendu.

En droit pénal interne, d’aucuns évoqueraient une poursuite (très) sélective (“selective prosecution”).

Cela dit, il serait malséant de voir dans tout cela une justification des agissements israéliens à Gaza. Les horreurs ne sauraient faire l’objet d’une compensation : elles s’additionnent. Israël, victime incontestable de l’horreur du 7 octobre, peut-il, à son tour, au nom de l’expression codée “droit de se défendre”, prendre en otages les Gazaouis innocents? Par exemple, la thèse des crimes de guerre est en l’espèce défendable, mais quand on veut voir des génocides partout, il n’y a plus de génocide. En droit pénal, même l’horreur appelle une gradation. Même l’enfer de Dante comporte 9 cercles.

À vouloir trop prouver, on ne prouve plus rien.

Rappelons que le Maroc (pays de Mehdi Ben Barka et de la famille Oufkir...) a a été triomphalement élu le 10 janvier dernier à Genève, à la présidence (rien que ça...) du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (authentique!), et, coïncidence, en devançant l’Afrique du Sud; ça ne s’invente pas... Il fallait choisir entre la peste et le cholera. En ce qui concerne la crédibilité de ce qui émane de l’ONU, voilà qui interpelle... (mais relativisons : quel progrès spectaculaire par rapport à l’Arabie saoudite...).

Alors, que penser de l’onctueux laïus des pantins de la Cour internationale de justice à l’occasion de l’affaire Afrique du Sud c. Israël (convention contre le génocide)?

C’est un non-événement. Il n’a, et n’aura, aucune pertinence dans un sens ou dans l’autre, et il doit être jeté dans un circuit de plomberie destiné à l’élimination des déchets organiques.

Les observateurs de bonne volonté, sincèrement humanistes, doivent plutôt se faire leur religion en compulsant des sources dignes de foi. On les invite notamment à écouter le journaliste franco-israélien Charles Enderlin et l’ex-chef du Shin Beth israélien Avi Ayalon, qui analysent lucidement les causes et les enjeux du conflit, sans complaisance pour qui que ce soit.

LP


3 comments:

  1. le problème le plus évident ici est la grande prématurité de cette démarche, lorsque le vin sera bu, il est fort possible que la situation l a justifie en postériori

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    1. À ce jour, la seule certitude incontournable est que les Sud-Africains sont aussi des pantins vu qu'ils ne sont pas très préoccupés par ce qui se passe depuis un moment, par exemple, au Darfour. Qui tire les ficelles? That is the question.

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