Wednesday, February 1, 2023

Les camouflets infligés par Justin au Canada français : et de trois!

 Le 1er février 2023.

When they go low, we go high.
- Michelle Obama.
 

Sont déjà passées à l’histoire la nomination de la gouverneure générale du Canada Mary Simon, qui, ne parle, et ne parlera jamais, la langue officielle de traduction, le français, et celle de l’unilingue anglophone  Brenda L. Murphy, au poste de lieutemante-gouverneure du Nouveau-Brunswick.

Comme si cela ne suffisait pas, le premier ministre canadien, Justin “fils de son père” Trudeau, nomme, sans vergogne, Mme Amira Elghawaby, au poste de “première représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie” (on appréciera le titre ronflant).. Lorsqu’on examine le curriculum vitae de l’heureuse (non)élue, on s’étonne de lui voir apposée l’étiquette de “journaliste”, alors que le port du hijab, qui proclame l’infériorité des femmes, et son activisme comme ex-employée du National Council of Canadian Muslims connotent plus exactement la lobbyiste. Evidemment, il y a un côté oecuménique dans cette nomination : la portion de son faciès émergeant avec peine de son cercueil textile porte les sinistres stigmates de la macération de la chair que ne renieraient pas les bonnes soeurs catholiques à cornettes acariâtres d’antan qui fouettaient les petits écoliers turbulents dans les écoles confessionnelles; son regard glacial traduit l’impitoyable prédatrice d’hérésiarques.

Voici une lobbyiste/activiste qui entretient savamment l’amalgame entre le refus des superstitions d’un autre âge et le racisme, une sorte de McCarthysme mis à jour digne de l’époque où l’on taxait de communisme les tenants d’un minimum de justice sociale. De surcroît, elle feint de ne pas comprendre que la notion d’État de droit qu’elle revendique implique, très précisément, la séparation de l’Église (et de la Mosquée) et de l’État : elle est incompatible avec la théocratie. (On admettra que l’ignorance de ce truisme chez Justin est sincère : on ne l’apprend pas en dévalant les pentes enneigées sur une planche de surf).

Mais le petit Justin déclare soutenir à 100% Mme Elghawaby, qui “vomit”, on ne peut plus clairement, en toute simplicité, sur le Québec. Le premier ministre québécois évoque un “mépris”, mais c’est la haine qui est en cause, et qui passe comme une lettre à la poste au Canada anglais et chez Justin. Cependant, les humanistes ne doivent pas, à leur tour, céder à la tentation de gerber sur les islamistes : ils doivent faire preuve de compassion pour ces brebis contraintes ou égarées.

L’assemblée nationale demande le licenciement de Mme Elghawaby. L’unanimité a été obtenue grâce à l’abstention des députés de Québec solidaire; c’était sans doute le mieux qu’on pouvait attendre de ce parti islamo-gauchiste. Mieux que l’aplaventrisme de l’enturbanné Jagmeet Singh.

En substance, il s’agit de mettre un terme à une pas très subtile manoeuvre préélectorale consistant à financer, à partir des fonds publics canadiens, une propagandiste religieuse, de la sharia en l’occurrence.

Cela dit, Justin a déjà bien mérité de la religion et peut maintenant prétendre au prix de la fondation Templeton et rejoindre Charles Taylor.

LP

PS. Dernière minute : Mme Elghawaby présente ses excuses aux Québécois! En substance, elle reprend l'immortel mot de Charles de Gaulle : "Je vous ai compris". Ca change tout! Plus besoin de Gravol.


2 comments:

  1. Bien envoyé Lupus; et sans doute mal reçu par Alison Hanes 🤣

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    1. Sans doute, mais envers elle et toutes les autres brebis égarées, je veux faire preuve de charité chrétienne : "And Jesus said, “Father, forgive them, for they know not what they do.”" Luke 23:34.

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