Wednesday, August 10, 2022

HEC-Montréal et le prosélytisme religieux.

Le 10 août 2022.

 

Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci.
Sourate 4, verset 34.

La condamnation de Jean-François Lisée d’une publicité de la bizenaisse scoule HEC-Montréal, présentant sur Instagram une jeune et aguichante étudiante qui porte un hijab comme argument de vente de son programme d’échange avec l’Algérie, commence à faire des vagues.

https://www.hec.ca/

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/jean-fran%c3%a7ois-lis%c3%a9e-condamne-une-publicit%c3%a9-montrant-une-femme-voil%c3%a9e/ar-AA10s0lU?ocid=mailsignout&li=AAanjZr

Pourtant, les observations de M. Lisée sont tout simplement conformes aux constats rationnels de Moustafa Kémal Atatürk, fin connaisseur de l’idéologie islamique misogyne et admirateur des Lumières et de la révolution française. Bien entendu, il se trouve 2 avocates d’origine musulmane pour défendre cette photographie avec des arguments fort instructifs car on a recours à la newspeak (novlangue) devenue très banale chez les défenseurs et surtout -seuses de cette geôle textile réservée aux femmes, complaisamment avalisée et relayée par les chanoinesques sermons du filozof millionnaire Charles Taylor sur la montagne de l’université McGill, grand contempteur de Salman Rushdie, dont le relativisme en matière de liberté d’expression n’est plus à démontrer. On a droit à une poésie orwellienne de la part des détracteurs (et -trices) de M. Lisée.

Figuraient dans “1984” ces joyaux de la pensée : “War is peace’, “Freedom is slavery” et “ignorance is strength”.

En l'occurrence, le sexisme est le féminisme, l'infériorité est l'égalité, la coercition est devenue libre choix, etc. On apprend par exemple que “n’importe quoi peut devenir un symbole d’émancipation” (sic!). Il s’ensuit que les juifs porteront bientôt fièrement la swastika. Pourquoi pas? Après tout, il y a des noirs et des Autochtones canadiens qui arborent encore la croix en public et qui vont à la messe. Comme disait l'autre, "bienheureux les pauvres en esprit"... (Traduction en bon québécois : "bienheureux les creux").

Il faut reconnaître à HEC-Montréal une grande expertise en matière de comptabilité et de finances, mais, cette fois-ci, c'est son département de marketing qui peut s’enorgueillir d’un coup de maître, voire de génie.

Il faut rappeler à la direction de HEC, pour (sinistre) mémoire, que l’Algérie est, précisément, un pays qui a connu la “décennie noire”, la guerre civile de religion, pendant les années 1990. C’était notamment la belle époque où les femmes-pouliches reproductrices ayant l’audace de déambuler en ville sans voile pouvaient se faire infliger le “sourire Kabyle”, c’est-à-dire purement et simplement (si on ose dire) être égorgées en pleine rue par les fines lames d’organisations humanitaires telles que le Front islamique du salut, l’Armée islamique du salut et le Groupe islamique armé.

L’image de cette charmante étudiante hijabée sur Instagram rappellera de merveilleux souvenirs au mères algériennes en vie et âgées aujourd’hui de plus de 50 ans et dont les filles veulent étudier la gestion au Canada.

Toutes proportions gardées, on pense aux non moins brillantes publicités pour produits de nettoyage de fours diffusées au cours de la mini-série “Holocauste” aux Etats-Unis en 1978.

On peut supposer que lorsque HEC organisera des programmes d'échange avec l'Irlande et la Pologne, on montrera la photo de bonnes sœurs (il en faut qui soient en mesure de gérer efficacement les finances des couvents et des évêchés), ou au moins de laïques décorés d'une croix.  

Il est quand même étonnant de voir une institution universitaire québécoise comme HEC, qui reçoit des fonds publics, se faire le bienveillant vecteur d’une certaine propagande religieuse rétrograde, pour employer un délicat pléonasme.

L’Institution royale pour la promotion du savoir, alias université McGill, n’est plus seule.

LP

 

 

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