Sunday, November 29, 2020

Apocalypse now in the US of A?

Le 29 novembre 2020.

 Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !

- Luc 7:9.

 

Aux Etats-Unis, la Covid-19 gagne du terrain et dévore goulûment ses proies, vu que le président Trump a ouvert tout grand les portes à l'ennemi viral depuis février dernier.

Comme si cela ne suffisait pas, il a même encouragé les Américains à se rassembler en famille et dans les lieux de culte à l'occasion de la Thanksgiving, au mépris des directives de Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

Enfin, la catholique juge Ann Coney Barrett a honoré son contrat passé devant Belzébuth, mais derrière les hommes, avec sa Majesté Orange : sa toute première opinion au sein de la Cour suprême donne raison aux Cathos et aux juifs orthodoxes, dans une affaire où étaient fraternellement unis, dans un combat contre les païennes autorités séculaires de la ville de New York, les promoteurs de la haine antisémite et le peuple  déicide : sous prétexte de liberté religieuse, elle censure les restrictions sanitaires imposées par l'Etat de New York, aux lieux de culte. Décision purement idéologique, d'autant plus que les limites en question n'étaient pas absolues, alors que les lieux de spectacle faisaient l'objet d'une fermeture complète. 

Pour l'avenir, les justiciables américains doivent prendre acte de l'alliance que forment au sein de la plus haute juridiction américaine non seulement les 5 juges dits "conservateurs", mais plus précisément du noyau dur constitué par une Catho intégriste et 2 pervers sexuels, Brett Kavanagh (émule du sénateur John "Bluto" Blutarsky) et  Clarence Thomas, "Uncle Tom" confirmé); un sinistre ménage à trois, mieux, une trinité vouée aux râpeux coïts métaphysiques.

Les Etats-Unis sont devenus une théocratie, par un chemin peu orthodoxe, il est vrai, mais les voies du Seigneur sont plus que jamais impénétrables.

LP


Saturday, November 7, 2020

Brennt Washington? (Washington brûle-t-il?)

Le 7 novembre 2020.

Si la guerre est perdue, peu m’importe que le peuple périsse. Ne comptez pas sur moi pour verser une seule larme, il ne mérite pas mieux.

- Adolf Hitler, 1945


Le 15 août 1945, toute l'Amérique célébrait la victoire.

Le 7 novembre 2020, la moitié de l'Amérique est en liesse dans les rues : Joe Biden a gagné son pari et occupera la Maison Blanche le 20 janvier prochain. Mais gare au triomphalisme prématuré.

La réconciliation nationale sera difficile, notamment avec le tiers des Américains qui sont des chrétiens évangéliques croyant que le monde a moins de 6000 ans et que Adam et Eve ont cohabité avec les dinosaures, ce qui explique en grande partie que presque la moitié de la population est porteuse du virus trumpien. Le nouveau président n'aura aucun contrôle sur les Derek Chauvin qui rôdent, à l'affût du gibier noir, les George Floyd, comme trophées de chasse.

Sa marge de manœuvre sera limitée vu les pertes subies à la chambre des représentants par le parti démocrate, lequel, finalement, ne reprendra pas le contrôle du Sénat. En effet :

- la majorité des états demeurent contrôlés par les républicains, qui se livrent sans vergogne au "gerrymandering", découpage partisan des circonscriptions électorales fédérales;

- les lois électorales "Jim Crow" demeurent en vigueur de manière occulte : nombreux sont les Noirs privés de leur droit de vote par différentes manœuvres, notamment en raison de leur casier judiciaire, résultant en large mesure de l'application discriminatoire de la "War on drugs". (Parlant de dinosaures, les Rockefeller Republicans modérés constituent une espèce disparue ayant rejoint les diplodocus).

Et, à court terme, quelle transition attend l'équipe démocrate, surtout que l'étron orange, Donald Trump, refuse de s'avouer vaincu? Comme de nombreux de procès de Nuremberg l'attendent à partir du 21 janvier 2021, la tentation de la terre brulée est bien présente.

Même si un suicide dans le bunker présidentiel semble improbable, son docile Attorney General Bill Barr lui servira-t-il la victoire électorale sur un plateau d'argent? Se livrera-t-il à une guérilla judiciaire dans les prétoires? Appellera-t-il ouvertement les Proud Boys à l'insurrection? Ira-t-il jusqu'à utiliser son pouvoir présidentiel afin de saboter les efforts de lutte contre la pandémie et stimuler sa propagation? Etc..

N'oublions pas que les Hitler, les Pol Pot, les Khadaffi vendent chèrement leur peau.

L'Amérique n'est peut-être pas encore au 15 août 1945, ni même au 8 mai 1945. Paris vient d'être libéré, mais il reste une possible sanglante bataille de Berlin à gagner.

Et que Joe Biden prenne garde aux John Wilkes Booth.

LP

 

Wednesday, November 4, 2020

La démocratie américaine : simple purgatoire ou prochaine descente aux enfers?

Le 4 novembre 2020.

 

Stand back and stand by!

- Donald J. Trump.

 

Votes cannot be cast after the Poles (sic) are closed!

- Donald J. Trump aussi.

 

Rien n'est joué quant à l'issue des élections présidentielles, même si, à ce stade, les chances semblent être plutôt du côté du démocrate Joe Biden. Cependant, deux certitudes incontournables ressortent déjà de ce scrutin.

Nul n'ignorait dans les milieux civilisés avant le 3 novembre que de nombreux Américains, notamment dans le Deep South, sont des dégénérés aux facultés cérébrales minimes et sporadiques; une condition on ne peut plus préexistante. En outre, de nombreux citoyens sont devenus des infirmes neurologiques, ayant succombé depuis 2016 à la lobotomie trumpesque. (Il va sans dire qu'il y a des chevauchements entre les consanguins et les zombies). Les chiffres actuels ont donné lieu à cette sinistre révélation : l'ampleur du problème avait été gravement sous-estimée. On ne parle plus de 41% de la population américaine, ce qui était déjà inquiétant, mais de la moitié. Manifestement, les instituts de sondage devraient suivre l'exemple du Trafalgar Group et modifier leurs techniques afin de mieux prendre en compte ce phénomène médical.

Par ailleurs, l'étron orange, Donald Trump, a d'ores et déjà proclamé sa victoire en l'absence de résultats définitifs, au moment où il traînait même de l'arrière selon les informations partielles alors disponibles; en outre, il assimile à la fraude le comptage régulier de votes par correspondance (indispensable en cette période de pandémie, rendue d'ailleurs encore plus meurtrière par l'incurie présidentielle), et il a déclaré son intention de s'adresser à la Cour suprême, où il compte plusieurs pantins, notamment la juge Amy Coney Barrett avec laquelle il a déjà conclu un contrat. Contract on America.

Une seule conclusion s'impose : le processus de coup d'état planifié de longue date par Trump est déjà entamé. Pour l'instant, on est dans la phase judiciaire. Mais, au besoin, les Proud Boys, successeurs des Braunhemden d'antan, fourbissent leur armes et sont prêts à passer à l'action au premier claquement de doigt.

Cela dit, concluons sur une note un peu plus optimiste.

Il est réconfortant de savoir que Las Vegas a misé sur Joe Biden : on n'y joue pas avec son avenir et on met les chances de son côté.

LP